Pourquoi crier ne fonctionne pas : 3 conseils pour améliorer l’écoute de votre enfant
Bon, il faut être honnête, cela arrive à tout le monde de crier. Nous l’avons tous fait. En tant qu’êtres humains, l’éducation des enfants peut être un véritable défi au quotidien. Nous devons devenir des experts dans la gestion de nos émotions pour mieux aider nos enfants. Mais soyons clairs, même si crier n’est pas l’idéal, ce n’est pas non plus la fin du monde. Toutefois, un disclaimer s’impose : crier sur son enfant tous les jours n’est certainement pas OKAY, car cela peut avoir un impact néfaste sur son développement. Maintenant, penchons-nous sur les trois éléments essentiels à connaître concernant les cris.
1- Tes cris te concernent toi, et non ton enfant
Avant de vous dire « Encore une fois, tout est la faute du parent », je vous demande de respirer profondément et de lire la suite.
Oui, bien sûr, le comportement de votre enfant a un impact sur vous, cela ne fait aucun doute. Et oui, le comportement de votre enfant peut être incroyablement énervant, stressant et frustrant. Je le comprends tout à fait ! Pourtant, vous êtes la seule personne qui peut décider comment réagir à cela.
Imaginez cette situation : votre enfant ne vous a pas écouté quand vous lui avez demandé de ranger ses chaussures. Donc, vous répétez la demande une, deux, trois fois… et RIEN. Vous êtes donc frustré et vous criez.
Vous avez deux manières de voir les choses :
- Option 1: Vous dire que vous avez crié sur votre enfant parce qu’il ne vous a pas écouté. Vous laissez ainsi entendre que les actions de votre enfant contrôlent votre comportement, comme s’il tirait les ficelles et était responsable de vos réactions.
- Option 2: Vous dire que vous avez crié parce que vous avez du mal à gérer la frustration quand votre enfant n’écoute pas. Reconnaître que la gestion de cette frustration est quelque chose sur lequel vous travaillez, à la fois pour vous-même et pour pouvoir aider votre enfant à gérer ses propres émotions.
Vous remarquez la différence entre ces deux options ? La première met l’accent sur le contrôle exercé par l’enfant, tandis que la seconde met l’accent sur votre responsabilité en tant que parent.
2- Ce n’est pas parce que tu cries que ton enfant t’écoutera
Il arrive que des parents aient l’impression que leur enfant écoute mieux lorsqu’ils crient. Mais si je vous disais que votre enfant vous écoute mieux quand vous criez parce qu’il ne vous prend « au sérieux » qu’à ce moment-là ?
En effet, il peut arriver qu’un enfant associe le fait de crier avec « mon parent est sérieux là, je dois réagir », et jusque-là, il n’a fait que gagner du temps.
Une habitude s’est formée.
Si votre enfant a l’habitude de vous entendre répéter la même demande deux, trois, quatre fois avant de commencer à le « menacer », puis finalement de craquer et de crier, alors votre enfant s’est habitué à cette routine, à ce va-et-vient dans lequel vous êtes tous les deux engagés.
Que pouvez-vous faire pour changer cela ? Être « sérieux » dès la première fois ?
Adoptez une approche où votre enfant sait que vous êtes sérieux dès la première demande. Cela signifie que vous devez être clair, cohérent et suivre vos demandes avec des actions concrètes. Par exemple, si vous demandez à votre enfant de ranger ses jouets, soyez ferme et expliquez ce que vous attendez exactement, et quelles seront les conséquences s’il ne le fait pas. Cette approche aide à établir une nouvelle routine où votre enfant comprend que vous êtes sérieux dès le début et qu’il n’y a pas besoin de crier pour obtenir une réaction.
3- Quand tu cries, ce n’est pas la fin du monde
Bien sûr, vous ne pouvez pas prendre l’habitude de crier sur votre enfant. Et oui, vous allez devoir continuellement travailler sur la gestion de vos propres émotions. Mais il y aura toujours des moments où c’est trop, où vous n’y arrivez pas, où vous êtes perdu… Alors, si vous craquez et criez, que pouvez-vous faire ?
Il est important de reconnaître que nous sommes tous humains et que nous faisons des erreurs. Lorsque vous pensez avoir fait une erreur, que vous avez mal répondu à votre enfant ou que vous vous sentez coupable de ne pas être suffisamment disponible pour lui, vous pouvez lui demander pardon.
C’est non seulement acceptable, mais aussi bénéfique de présenter des excuses à votre enfant. Cela montre que vous prenez vos responsabilités et que vous respectez ses sentiments. En lui disant simplement : « Je suis désolé(e) d’avoir crié. J’étais frustré(e), mais ce n’était pas la bonne façon de réagir », vous lui montrez que tout le monde peut faire des erreurs et que l’important est de les reconnaître et de s’efforcer de faire mieux.
Demander pardon permet également de réparer la relation et de montrer à votre enfant qu’il est important de s’excuser lorsque l’on fait une erreur. Cela renforce les valeurs de respect et d’empathie au sein de la famille, et aide à maintenir une communication ouverte et honnête.
Conclusion
Crier n’est jamais la solution idéale, mais il est important de reconnaître que nous sommes humains et sujets à des moments de stress. En comprenant que nos cris sont plus sur nous que sur nos enfants, en cherchant des alternatives à la réaction de crier, et en sachant s’excuser lorsque nécessaire, nous pouvons progressivement améliorer notre relation avec nos enfants et notre propre bien-être émotionnel.
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